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04/05/2018

Macronnades... Enfumages et sourires bénis du gagnant.

Depuis un an nous avons un nouveau président qui adoubé dans un premier temps par le pouvoir tenu par les socialistes, pour l'essentiel, s'est affranchi de la plupart des préoccupations d'ordre social en faisant mine quand même d'y prêter attention. La ruse, c'est la ruse chère au grecs antiques qui prévaut chez ce Macron là... Il fait semblant d'écouter et comprendre quand sa décision est déjà prise, il élimine les syndicats qui seraient l'ancien monde. Et il propose à de simples ouvriers mal rémunérés de s'exiler de ce qui a fait leur existence faisant fi du lien social, des amitiés, des peu de biens amassés_ maisons, jardins,..._ au long de carrière souvent éreintantes au sein de groupes industriels petits ou multinationaux. C'est que chez ces gens là peu importe le lieu pourvu que le pouvoir des mannes financières et du prestige soient. L'ancien monde qui se grime chez Macron c'est celui des industriels du dix-neuvième siècle, de l'ouvrier exploité taillable et corvéable à merci, sa politique poursuit celle entamée par la droite la décennie précédente.
Macron est étranger au monde ouvrier et des salariés ordinaires, il ne les comprend pas et leur invente des possibles dont ils ne peuvent vouloir sans détruire ce à quoi ils tiennent. Par ailleurs il brade l'idéal républicain et les luttes de libération de l'esprit et des corps qui ont donné naissance à la loi de 1905. Il ne comprend rien au concept de laïcité. Son groupe parlementaire hétéroclite composé de nouveaux venus, de vieux briscards ayant retourné leurs vestes et d'egos surdimensionnés perdra probablement pied aux prochaines élections européennes et sa majorité se consumera alors sûrement comme un feu de paille dans les hurlements suraigus de son créateur. 

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