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25/01/2011

Un dangereux récidiviste.

Notre président tient une fois de plus à se faire remarquer en jouant les justiciers après coup et en programmant de nouveaux châtiments et nouvelles mesures pour éradiquer le crime; mais éradiquer le crime c'est comme vouloir éradiquer la folie, impossible. Alors prévenir la récidive, a-t-on besoin d'autres chose que de moyens de vérification et de contrôle, c'est-à-dire de moyens en personnel?
Faut-il absolument créer de nouvelles règles ou imaginer de nouvelles solutions, déjà si l'on rétablissait une police, et une gendarmerie qui se déplace dans la population cela changerait quelque chose, or impossible de trouver aisément un gendarme à la campagne après sept heures du soir. Très difficile de ne pas constater que les commissariats sont en sous effectifs la nuit... Si vous avez besoin de secours bonne chance!
Alors l'agitation et le cirque médiatique organisé par notre avocat de service ne doivent tromper personne, c'est lui qui a réduit les horaires d'ouverture des bureaux de gendarmerie, enterré la police de proximité.
C'est notre même président qui organise police et gendarmerie de manière à faire du chiffre aux dépends de citoyens ordinaires tracassés et parfois pourchassés comme des criminels pour des infractions imaginaires (je connais plusieurs personnes qui se sont fait poursuivre et arrêter car les policiers ou gendarmes croyaient les avoir vues téléphoner, par exemple)... Les vrais criminels rigolent...
La récidive dans l'enchère sécuritaire du président, ne parlons pas aujourd'hui de ses multiples et grossiers mensonges, devient pitoyable et serait rigolote si elle ne se faisait en parallèle de manière insidieuse libertophage , je parie que les libertés individuelles vont encore en prendre un coup, directement ou indirectement. Nous vivons dans une société qui tout en étant de plus en plus rigidifiée par l'accumulation de règles et de lois liberticides ne conduit pas à plus de sécurité, la nature profonde des crimes et délits étant d'échapper aux normes communes, si certains sont prévisibles: attaques de banques ou de fourgons de transports de fonds, cambriolages, vols à l'arrachée ou à la tire... La majorité des crimes est par nature identifiable après coup une fois le crime, ou le délit commis. Car avant, c'est avant, ce moment ou il n'y a que des intentions, des projets, des préméditations ou rien du tout. Et ça tu peux toujours courir pour prévoir ce qui ne se produira peut-être pas, alors si la police et la gendarmerie prêtaient plus attention aux personnes au lieu d'être obnubilées par les statistiques, si l'on voyait dans les campagnes des gendarmes à pieds même quand il n'y a pas une réception, un contrôle de vitesse ou d'alcoolémie voire un délit ou un crime, la prévention serait peut-être plus efficace.
Rétablir une police proche du citoyen, à son écoute, à son service de jour comme de nuit est une urgence  (qu'elle soit faite par la gendarmerie ou la police) .

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