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30/09/2012

Crise...On ne prête qu'aux nantis...


Cette crise mondiale les banques nous la présente comme la faillite de gouvernements qui auraient été imprévoyants ou même délibérément négligents. En fait c'est le monde de la finance et l'industrie au grand complet qui ont eux-mêmes creusé le gouffre où nous sommes et ce sont les petits, les sans grade qui touchent généralement le plus lourd tribut à la gabegie et à l'incompétence. Les banques et les états ont prêté longtemps, par exemple à la Grèce, tout en sachant le pays mal géré, mal administré. Au lieu de prêter à des individus motivés la plupart des banques ont préféré accorder leurs largesses aux états ou aux grands trusts ou holdings. Le résultat est en gros époustouflant de médiocrité couplé qu'il est à la perversion du système boursier devenu non un système intelligent d'investissement mais une loterie financière.
Il faut redonner au prêt, à l'avance financière, au pari sur l'investissement toute sa valeur en misant plutôt sur la petite entreprise comme société ou comme groupe humain. L'implication du sujet dans le progrès personnel à venir en sera décuplée, les banques doivent changer et favoriser l'entreprise comme action. Lorsque l'on songe aux sommes faramineuses prêtées aux états et aux grosses sociétés l'on est pris de vertige en tâtant son porte-monnaie vide. Il faut que les banques osent moins mais plus. L'avenir doit maintenant s'ouvrir sur plus de clarté, la spéculation à outrance doit être lourdement taxée car elle ne produit rien si ce n'est pour celui qui empoche les bénéfices; l'investissement dans de petites structures doit se développer plus, au final ce qui est utile ou agréable demeurera plus sûrement. Il faut vite changer de modèle social et industriel et opter pour le prochain, dans tous les sens du terme.

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