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12/11/2008

Hôpital

Bonsoir, parce que c'est le soir et qu'il vaut mieux faire preuve de politesse... je me souviens de quelques uns de mes séjours dans divers hôpitaux, après mon accident de moto, il y a presque vingt ans. Hé bien, dans ces lieux tout est loin d'être drôle, et loin d'être rose, et j'ai quelques souvenirs bien gratinés de ce type de villégiature. Ainsi, lors de mon tout premier séjour, j'ai été à deux doigts d'être gentiment endormi par un médecin qui me pensait énervé, à deux doigts heureusement! J'étais en état d'argumenter au sujet de la colère m'ayant saisi après avoir, pendant une demi heure, tenté d'avoir de l'aide qui devait être fournie par le personnel puisque j'étais totalement impotent, dans l'impossibilité quasi totale d'accomplir la plupart des gestes ordinaires. Bref, à peu de choses près se retrouver dans le rayon psychiatrie du même hosto...ça donne froid dans le dos. A quand la présence de personnes chargées de vérifier vraiment que le travail est accompli? Je veux dire à quand la présence de personnes indépendantes non sujettes de l'administration hospitalière, ou du corps médical? Lors d'un autre séjour le voisin de chambre sourd comme un pot écoutait la télévision à fond alors que, fiévreux je luttais contre un staphylocoque doré non encore décelé, et que ma température était dissimulée par un infirmier stagiaire...mal. Encore dans le même genre de rubrique "l'hôpital ça fait mal"; lors d'un autre séjour je me suis retrouvé dans une chambre avec vue sur la morgue, impossible à inventer comme détail, mes voisins étaient tous deux dans le cirage le plus noir_ pas en état de communiquer, à part avec les anges_ à chaque changement de garde les infirmières s'engueulaient à fond pour des histoires d'horaires, juste de l'autre côté du couloir; j'en passe. Une vieille dame a mis longtemps à mourir, dans un local qui servait de pharmacie; dans le service en guise de lit la mamie, dans le potage, était allongée sur un brancard! Alors c'est sûr quand vous devez être hospitalisé assurez vous que quelqu'un viendra tous les jours vous rendre visite, sous peine en cas de plantage grave de l'équipe qui vous soigne de vous retrouver complètement recouvert par le secret médical... et muet comme une tombe! C'est pour ça que j'hésite encore à me faire réopérer, alors que cela serait probablement nécessaire. Bon, voilà ça fait du bien de pouvoir exprimer ce genre de choses.

1 commentaire:

zaza a dit…
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