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18/06/2011

Dépénaliser aussi l'ignorance et la psycho-rigidité s'avère être urgent?

Pourquoi en fin de compte si l'on réfléchi tranquillement, sans a priori, et en se souvenant de ce qu'elle produit la pénalisation (se souvenir des effets pervers du Volstead Act aux U.S.A.), la prohibition des drogues est profondément stupide. Au moins trois raisons à cela: la première tient à la psychologie de l'adolescent et en même temps puis ensuite à celle du drogué, à celle de l'addiction; la seconde à la nature des trafics que génère immanquablement toute prohibition et le cortège inévitable de délinquances diverses qui l'accompagne et la troisième au coût global, au gâchis matériel et humain qu'elle produit (marginalisation, dépenses improductives, gaspillage de temps et de moyens...).
Dépénaliser en créant un monopole d'état aurait pour gros avantage de couper l'herbe sous le pied à tous les délinquants et supprimerait tout un pan de cette économie incontrôlée, cela permettrait de mieux prendre en compte les divers usages de drogues (festif, mystique, expérimental, addictifs,...).
Parallèlement l'Etat organisant ceci se créerait aussi de nouvelles rentrées financières d'où tout l'intérêt de la dépénalisation: moins de bandits, des drogues moins dangereuses, des drogués mieux soignés, mieux suivis. Cela éviterait ces dépenses policières stupides, permettrait de sortir enfin du cercle vicieux qui perdure avec et même grâce à la prohibition. C'est bien grâce à la prohibition que les mafias ont partout réalisé d'énormes profits.
Finissons en avec ce moralisme de bazar, qui est de toutes façons en échec sur toute la ligne, qui au lieu d'aboutir génère ce qu'il craint le plus.
Il reste à imaginer, à créer les conditions et l'encadrement, notamment médical, psychologique, psychiatrique de cette non prohibition et certes il s'agit d'un vrai défi à l'intelligence de la nation, à celle du monde aussi car l'enjeu est  planétaire. Contrairement à ce qui est affirmé par certains, comme maître Berline par exemple http://avocats.fr/space/florence.berline/content/_8189fed6-2898-4a79-ba34-b88e86d402c8 vision étriquée, très partielle du problème réduit soit à son aspect médical, en ignorant les ressorts liés à la psyché humaine soit à son aspect évènementiel, policier et juridique) il ne s'agit ici ni de populisme ni de laisser faire, au contraire. Ceci va bien au-delà du débat actuel qui pour être juste reste partiel et oublie que de toutes manières les addictions en tous genres étant liées à notre structure profonde il faut, nécessairement prendre en compte les drogues dites dures.
Liens utiles:
Et pour finir l'intéressant professeur de droit et avocat Francis Caballero http://www.voltairenet.org/Audition-de-M-CABALLERO-professeur

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